Complètement différents malgré de multiples ressemblances
Pour le connaisseur en art culinaire asiatique, il existe de grandes différences entre les cuisines japonaise, chinoise et thaïlandaise. Ces trois cuisines d’Extrême-Orient ont pour dénominateurs communs le riz, le poisson et les légumes frais. Mais les goûts sont tout à fait différents pour les autres ingrédients et condiments. De même, le gourmet reconnaîtra tout de suite à la préparation s’il s’agit de cuisine japonaise, chinoise ou thaïlandaise.
> Japonaise
Les Japonais attachent une grande importance à l’authenticité du goût des aliments et à la fraîcheur des ingrédients entrant dans la composition des mets qu’ils préparent avec le plus grand soin. C’est pourquoi de nombreuses denrées alimentaires sont à peine cuites, voire même crues. Les épices sont utilisées avec parcimonie et uniquement pour rehausser le goût authentique d’un plat – de préférence avec de la sauce soja. Le riz est l’une des principales denrées alimentaires ; il est présenté à presque tous les repas. Légumes, poissons et toutes sortes de fruits de mer et d’algues font partie des mets culinaires habituels. Les Japonais cuisinent volontiers également la viande et le tofu. En principe, tous les ingrédients sont servis séparément et ne sont pas mélangés tous ensemble dans un plat.
> Chinoise
La variété de la cuisine chinoise est le reflet des nombreuses régions qui composent la Chine. Trait typique de la cuisine chinoise, sa passion pour les épices. En outre, les Chinois aiment mélanger les ingrédients les plus divers. C’est ainsi qu’il n’est pas rare de voir mélangés dans une même soupe la viande, le poisson, les champignons et d’autres légumes. Autre caractéristique de la cuisine chinoise, son penchant pour les viandes les plus diverses. En principe, les aliments sont saisis vivement à la poêle avec beaucoup d’huile.
> Thaïlandaise
La cuisine thaïlandaise est très diversifiée. On retrouve ici les influences de la Chine, de l’Inde et du Vietnam. La cuisine au wok et l’emploi fréquent des nouilles sont des traits caractéristiques de l’influence chinoise. En revanche, les nombreuses variétés d’épices au curry et l’utilisation fréquente de lait de coco proviennent de l’influence indienne. Par ailleurs, la cuisine thaïlandaise a emprunté aux Vietnamiens le caractère très épicé des mets. Parmi les principales épices utilisées dans les plats thaïlandais, citons la sauce soja mais aussi la sauce de poisson. En outre, les plats sont agrémentés de piments forts, de feuilles de coriandre, de racine de gingembre ou de citronnelle, pour ne citer que quelques exemples.