Le Japon
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Japon,
En japonais Nihon (« pays du Soleil Levant »), pays d’Asie orientale situé au large de la Russie et de la Corée, formé de quatre îles principales orientées selon un arc nord-est – sud-ouest (Hokkaido, Honshu, Shikoku, Kyushu) et d’une multitude d’îlots. Sa capitale est Tokyo, située sur Honshu.
Isolé du reste du monde pendant de nombreuses années, le Japon a longtemps éveillé une intense curiosité chez les étrangers.
Bien que connus du voyageur vénitien Marco Polo (1254-1324) et des missionnaires jésuites notamment, le Japon et son peuple conservèrent leur mystère jusqu'à l'« ouverture » forcée du pays au milieu du XIX siècle, la vieille civilisation survécut à l'assaut des influences étrangères et opêra un tournant décisif pour se moderniser.
Chez les Occidentaux, les Japonais acquirent une réputation de peuple propre, industrieux, courageux et intelligent.
L’archipel japonais est baigné par la mer d’Okhotsk au nord, par l’océan Pacifique à l’est, par la mer de Chine orientale au sud, et par la mer du Japon à l’ouest.
Les quatre îles principaies du Japon, Honshu, Kyushu, Hokkaîdo et Shîkoku, et les milliers d'îles plus petites, forment un grand arc en bordure de l'océan Pacifique Nord. Une épine de hautes montagnes traverse l'archipel, obligeant une grande partie de la population à se concentrer sur les étroites plaines côtières.
Les terres agricoles et les villes se livrent une concurrence forcenée pour trouver de l'espace. Pour cette raison, la plupart des Japonais résident dans les grandes zones urbaines qui se sont rapidement développées en centres commerciaux et industriels débordant d'activités.
Le Japon entre dans l’histoire entre le ve siècle et le viie siècle apr. J.-C., lorsqu’il commence à utiliser le système d’écriture de son grand voisin la Chine pour son propre usage. Les premiers témoignages de l’histoire japonaise conservés sont le Kojiki (« Récit des faits anciens », 712) et le Nihon Shoki (« Chroniques du Japon », 720). Ces deux écrits historiques relatent les légendes liées à la fondation mythique du Japon par l’empereur Jinmu (fixée en l’an 660 av. J.-C.), descendant de la déesse du soleil Amaterasu Omikami (voir mythologie japonaise), ainsi que les événements les plus récents de l’histoire politique — notamment la constitution du pays en temps qu’État autonome. Cependant, le peuple japonais apparaît déjà dans les annales chinoises, en tant que peuple barbare payant (ou non) un tribu à l’empereur chinois.
Les Japonais perdirent la laveur occidentale dans les années 1920 et 1930, l'agression contre la Chine ayant été unanimement condamnée. L'impopularité culmina pendant la Deuxième Guerre mondiale. Les bombes atomiques lancées sur les villes d'Hîroshima et de Nagasaki en 1945 causèrent tant de destructions et tant de souffrances que le monde fit le voeu de ne jamais plus utiliser de telles armes. Les Japonais luttèrent courageusement pour rebâtir leur pays, concentrant leurs efforts sur le développement de l'économie. Auréolée de succès, leur suprématie économique actuelle repose sur une production de masse, le développement des nouvelles technologies et une politique commerciale agressive.
La culture Japonaise, forgée d'éléments anciens et modernes, sait choisir et adapter les influences occidentales. Par exemple, le sport le plus populaire n'est plus la traditionnelle lutte sumo mais le base-bail, et les hommes d'affaires dépensent de petites fortunes pour jouer au golf. En dépit de cette « occidentalisation », la société Japonaise n'a pas perdu ses traditions. Les arts de la céramique, de la calligraphie et de l'arrangement floral sont toujours aussi raffinés, et les simples mais élégantes maisons de bois ont toujours des pièces séparées par des parois de papier, et des sols recouverts de nattes de jonc (tatami). Quant à la beauté de la nature, ceIle majestueuse du mont FUJI ou celle, plus modeste mais exquise, d'un cerisier en fleur, est toujours l'objet d'une vénération quasi religieuse.